jeudi 25 juillet 2013

La Conférence ICCF18: jeudi 25 juillet, 4ème jour.

La journée a commencé par l'intervention de Tom Passell de TOP Consulting. Il a fait une analyse d'anciennes données, et a montré qu'un mécanisme trouvé par Oppenheimer et Phillips à la fin des années 1930 pouvait expliquer des transmutations du palladium et du titane. Cette approche suppose qu'un deutéron qui s'approche d'un noyau le fait avec le neutron en tête. Le noyau de deutérium se scinde alors en deux, le neutron est absorbé par le noyau, et le proton est éjecté. Oppenheimer et Phillips avaient fait cette découverte avec des ions énergétiques, mais Tom Passell a supposé que cela pouvait aussi avoir lieu avec la fusion froide. D'une manière étonnante, il arrive ainsi à retrouver les atomes instables observés qui ont étés identifiés par leurs rayonnements gamma. Évidemment, ce modèle n'explique pas comment passer la barrière Coulombienne.

Akito Takahashi a rappelé sa théorie qui suppose une réaction mettant en jeu 4 deutérons et 4 électrons placés sur les extrémités de tétraèdre qui en s'écrasant produisent du bérylium-8 instable et qui se décompose en deux particules alpha.

Andrew Meulenberg a développé son modèle de réaction de fusion D+D--> He-4 découlant de l'hypothèse Shwinger. Il suppose que lorsque des atomes de deutérium sont rangés linéairement dans une craquelure du palladium, sans relation cristalline avec le palladium, il peut y avoir des phonons qui permettent aux noyaux de deutérium de s'approcher et de fusionner;

Yeong Kim de Purdue University a rappelé les résultats obtenus par Defkalion. Tout d'abord le nickel utilisé a une structure cristalline différente de la structure normale, il a la symétrie c4 ou pm3m au lieu de cfc. Ces cristaux mesurent environ 5 microns. Au cours du fonctionnement de l'Hypérion, il se produit un champ magnétique très important de 1,6 Tesla. Il nous a rappelé aussi que seuls les isotopes pair du nickel étaient actifs, et que le Ni-61 ne l'était pas.

Vysotskii a rappelé les mesures de Louis Kervran sur les transmutations biologiques, puis ses propres travaux sur les transmutations avec des bactéries: formation de fer-57 à partir du Mn-55, du fer-54 à partir de Na-23 + P-31. Il a ensuite montré comment avec des bactéries il a pu diminuer la demi-vie du Cs-137 radioactif d'un facteur 30. Vysotskii a mentionné qu'à Tchernobyl, il y a une baisse plus rapide que prévue et inexpliquée du Cs-137, il est possible que les plantes activent sa destruction.

Akira Kitamura de Technova au Japon a montré les résultats obtenus avec leur nouveau calorimètre à flux massique d'huile. Ils ont utilisé des nano particules de Cuivre-Nickel entouré d'oxyde de zirconium ou de silice. Ils ont ainsi obtenu des excès de chaleur jusqu'à 20 Watts avec une puissance d'entrée de 195 Watts.

Alberto Carpinteri du Politecnico di Torino en Italie a montré les résultats qu'ils avaient obtenus en comprimant des blocs de granite, de marbre de Carrare ou d'olivine. Dans certains cas, ils ont des production de neutrons, et des transmutations: production d'aluminium, de silicium et manganèse.

Diego Veneziano du Politecnico di Torino en Italie a montré que le modèle cristallin du noyau atomique permettait de retrouver les éléments produits dans les réaction précédentes.

La médaille Giuliano Preparata a été décernée à Pam Boss-Mosier pour son travail concernant la détection de neutrons et de particules alpha au cours d'expériences d'électrolyse par co-déposition.

5 commentaires:

  1. Bonjour Mr Bibérian,
    juste une question à propos de DEFKALION.
    ils auraient du Ni non CFC mais qui représenterait que 5% du mélange, si j'ai bien lu ..
    Aussi de quoi pourrait être composé les 60 grs du "matériau actif", peut être des hydrures ??

    Cordialement

    David

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    1. NB: Ils en parlaient l'année dernière dans leur papier à l'ICCF17
      http://www.lenr-forum.com/showthread.php?360-Defkalion-Theory&p=1623#post1623

      section B1 Engineering LENR as a geometrical problem

      "We realized that nickel crystals (raw material
      of 5 microns powder) were “too dense” to act in a LENR
      reaction, as we desired. We introduced a method to turn
      the Ni Face Centered Cubic crystals close to a C4 or a
      Pm3m structure, removing all of the face atoms and some
      Ni atoms in the edges, using a proprietary technique."

      "We then had to protect the modified Ni crystals
      from the high temperatures around the glow discharges
      (3500 K at its surface, 14000 K in the kernel)[4]
      distributing them in a special designed “cage” of Ni foam
      of the same size (5 microns, 200 microns of porous)."

      "RSHs need to “travel” towards the NAE
      without any phase change or total disassociation into
      protons and electrons, following the magnetic fields
      created from the plasma current. We use several layers of
      “agents”, coated around a Si-Al ceramic surface
      surrounding the nickel foam, to help RSH atoms to
      survive this journey. Some of these agents are ZnO, MgO
      and ZrO2. We define all such structure of Ni and its
      surrounding environment as the NAE of the reactions in
      the Hyperion SS316 lab reactors."

      Mais Mr Biberian, y a t'il des informations nouvelles à ce sujet ?
      J'imagine que ce doit être le sujet d'un de leur brevet?

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  2. Bonjour,

    Malheureusement, il n'y a rien de nouveau

    Cordialement

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  3. Je me suis trompé en cliquant en fin de page et donc je le remets avec la fusion.
    Excusez moi.
    Très convaincant, avec toutes ces observations, que ITER devrait mettre un peu de ses 16 milliards d'€ dans ces études pour les rendre reproductibles par n'importe quel laboratoire et donc indiscutables, bien avant de les comprendre.
    Alors étudié par des dizaines de milliers de labos, la compréhension et l'utilisation, avancerait bien plus vite.
    Le plus étrange et simple en même temps, est Vysotskii qui reproduit les études de plus de 50 ans de Kervran, très étranges, ignorées, quasiment jamais reproduites des transmutations biologiques, qui méritent de les rendre reproductibles par tous, vu leur simplicité, comme le fil de constantan très simple, doit pouvoir être reproduit par tous et être rendu indiscutable, sans avoir besoin de Pd, D ou autres produits chers et rares.

    Une possibilité simple est qu'il se forme dans les dislocations des micro ou nano accélérateurs de particules qui permettent de passer la barrière Coulombienne avec des champs autour de 100kV , un peu comme dans l'effet triboélectrique, lorsqu'on arrache un film collé, et je suis surpris que ce ne soit pas envisagé, sans aller chercher des effets inconnus.
    Les transmutations sont bien plus convaincantes, si reproductibles par tous, que les excès de chaleur qui trop souvent demandent des mesures très précises avec facilement des erreurs, sauf avec effets énormes.

    On a vraiment envie de reproduire les expériences de Kervran, au moins celles simples avec des bactéries ou des plantes, qui si reproductibles par tous facilement, sont un moyen de prouver leur réalité et qu'un immense champ de la réalité nous échappe, surtout avec une accélération par 30 de la désintégration du cesium 137 .
    Pareil pour le fil de constantan rendu reproductible par tous facilement, surtout si de faible dimension avec un quasi micro-calorimètre.
    Plus l'effet est énorme, plus il peut être convaincant, si rendu reproductible à tout coup, pour motiver son étude par tous les laboratoires du monde.

    Les effets violents, décharges électriques, jets d'eau, etc.. qui produisent des transmutations peuvent être très convaincants.

    Une décharge violente dans l'eau entre électrodes de carbone pur donnent une odeur de fer typique facile à observer avec son nez, que certains études ont observé formé par transmutation et une étude reproductible par tous permettrait d'en être sur.

    Par exemple se chauffer gratuitement avec une version de fusion serait très convaincant, même à très petite échelle de quelques Watts sur des mois, sans radioactivité notable, contrairement au Radium des Curies !!

    La non facile reproductibilité couplée avec des incohérences avec la physique nucléaire connue, entraîne un mépris et l'ignorance systématique par les laboratoires importants.



    .

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  4. En réalité, des centaines d'articles ont étés publiés montrant la réalité de la fusion froide. On a mesuré des dégagements d'énergie absolument incompatibles avec des réactions chimiques. Plusieurs laboratoires ont montré la formation d'hélium-4, on a mesuré quelques neutrons, quelques rayons gammas, des transmutations. Mais les scientifiques qui pourraient avoir un rôle à haut niveau ne lisent pas cette littérature...

    Les théoriciens ont développé quelques dizaines de théories, dont celle de la fractofusion qui met en jeu des champs électriques très élevés pouvant expliquer la fusion froide.

    En ce qui concerne les expériences de transmutations biologiques de type Kervran, nous sommes en train de les refaire de manière différente, et nos premiers résultats sont encourageants. Mais ces expériences sont si loin des théories actuelles que peu de personnes sont prêtes à les refaire.

    Un chercheur ne va faire une expérience que: soit il veut montrer qu'elle ne marche pas, et c'est facile de ne pas réussir, soit de montrer qu'elle marche, et alors c'est beaucoup de travail, quelle que soit l'expérience.

    La vérité finit toujours par gagner, mais cela peut prendre quelques fois longtemps...

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